Visual Persuasion - La Persuasion Visuelle
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Visual Persuasion
« Une image vaut 10.000 mots » Proverbe Chinois
14 juillet 2006
Sécurité Routière : choquer pour convaincre
Une voiture accidentée, couchée en travers de la route. À l'intérieur, une mère appelle sa fille, qui répond. Le père, lui, tente de s'extraire par la portière quand, soudain, une seconde voiture percute de plein fouet le véhicule...

Visual Persuasion - Secteur: intérêt général - Annonceur: Sécurité routière - Responsables annonceur : Rémy Hertz, Wes Rauch, Laurence Dudal et Rorence Genon-Catalot - Agence: Lowe Paris/Stratéus - Responsables agence: Éric Zajdermann et Caroline Renaud Chef de publicité: Charlie Bouchet - Planneur : Henri Jeantet - DC : Stéphane Renaudat et Claire Ravut - CR : Philippe Lopez - Production : Chez Jean - Productrice : Dominique Cangioni - Responsable postproduction: Sandrine Ranguin

Selon les experts en sciences cognitives d'IM., plus l'émotion est intense, mieux la publicité est mémorisée, sauf lorsque la première est trop forte, tel le film de la Prévention routière
C'est par ce film choc que la Sécurité routière souhaite faire respecter les limitations de vitesse, notamment sur les routes nationales et départementales, théâtre de 75% des accidents mortels. «Non seulement ce type de communication est efficace, mais elle permet de mieux faire accepter la politique répressive, indique Éric Zajdermann, président de Lowe Paris/Stratéus. D'autant que les comportements se relâchent. » La Sécurité routière consacre 3 millions d'euros à cette campagne multi support (télévision, presse, radio et Internet)

Du bon dosage de l'émotion

Le cabinet-conseil Impact Mémoire a cependant présenté des travaux, qui permettent d'évaluer la composition émotionnelle idéale d'une campagne médias.

Les campagnes de promotion, qui s'adressent à la seule raison du consommateur, seraient du côté de Descartes. Tandis que la publicité, qui fait appel au «cœur», serait en phase avec Pascal. Dans ce duel, pour le cabinet Impact Mémoire (IM), c'est clairement Pascal qui l'emporte. Et avec lui «l'émotion qui fait vendre», le sujet de la rencontre organisée en 2006 à Paris par IM, dont les experts en sciences cognitives ont dressé un état des connaissances sur le fonctionnement des émotions et sur le rôle qu'elles jouent dans la mémorisation d'un message publicitaire et dans la décision d'achat.

Bernard Croisile, neurologue chez IM, a ainsi mis en évidence la relation entre l'intensité de l'émotion et le degré de mémorisation d'un message. En clair, plus l'émotion, négative comme la peur, ou positive comme la joie, est intense et mieux la publicité est mémorisée. Mais cette loi a une limite, indique Bruno Poyet, fondateur d'IM : «Si l'émotion est trop forte, comme dans le film de la Prévention routière mettant en scène un redoublement d'accident sur une famille, le sujet isole et neutralise ce souvenir qu'une peut intégrer. »

Bien construire le message

L'influence des mécanismes émotionnels se fait sentir sur toute la chaîne, du message jusqu'au comportement du consommateur. Une formulation négative, comme la peur ou la contextualisation triste du message, limite la prise de décision. Est-ce à dire que la création est condamnée à afficher un optimisme béat, à fuir toute négativité? Pas tout à fait, tempère Bruno Poyet, en avançant que l'aspect décisif réside dans la construction du message. On peut parfaitement partir sur un récit très destructeur pourvu que l'on trouve une chute positive. Comme ce célèbre film pour la Peugeot 206, qui montre un jeune homme, dans une ville orientale, maltraiter sa vieille voiture... jusqu’a ce qu'elle ressemble vaguement à une 206.

L'adéquation entre le thème émotionnel et le territoire de la marque est aussi, pour IM, l'une des clés de l'efficacité. Bruno Poyet attribue ainsi un zéro pointé à la «bimbo» ouvrant son corsage pour vendre une marque de location de voiture, et encense en revanche les récents films d'Apple qui se moquent des PC.

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Publié par Fabrice Retailleau Copywriter @ Copywriter / Concepteur Rédacteur 23:10  
07 mai 2006
PUB - Sublimes grosses ou vieilles
En mettant en scène des femmes à l'opposé du diktat jeunisme/minceur, la nouvelle campagne de Dove révolutionne les canons esthétiques. Et met en avant la joie de vivre bien dans son corps

Elle a 96 ans et s'affiche sur les murs de Paris, Londres ou New York. Souriante, un foulard dans les cheveux et des créoles aux oreilles, Irène Sanclair est une des ambassadrices de la beauté pour la marque Dove . Sous sa photo, une question s'adresse au passant : ridée ou splendide ?

Irene Sinclair - Une grand-mère de 96 ans égérie de la marque de savon Dove


Après avoir affiché des femmes bien en chair pour vanter une gamme de produits raffermissants, Dove récidive. « La beauté est depuis trop longtemps définie par des stéréotypes étroits et figés. Vous nous avez dit que cela devait changer. Nous sommes d'accord », annonce-t-on en préambule sur le site spécialement crée par Dove.

L'estime de soi en question

Grâce au travail de l'agence publicitaire Ogilvy and Mather , six femmes, aux cheveux blancs, sans poitrine, avec rondeurs ou taches de rousseur sont devenues les images de la marque. Cette campagne, qui rencontre un énorme succès, n'est cependant pas la première à dénoncer la tyrannie jeunisme/minceur qui s'exerce sur l'apparence des femmes.

L'Anglais Body Shop avait lancé en 1996 la poupée Ruby, dont le discours motivé par des formes généreuses, était « 8 femmes dans le monde sont des top models, 3 milliards n'en sont pas ». Mais jamais jusqu'ici, une marque associée à un groupe important (dans le cas de Dove , Unilever ) n'avait adopté ce type de discours.

Comme Body Shop avant lui, Dove fait de l'estime de soi un thème porteur. D'ailleurs, il soutient aussi des associations qui se battent pour valoriser l'image des femmes. D'après un sondage réalisé par Dove , seulement 2% d'entre elles utilisent le qualificatif « belle » pour se définir tandis que moins de 20% se disent satisfaites de leur apparence. Le terreau reste à défricher !

Ressources pertinentes :

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Publié par Fabrice Retailleau Copywriter @ Copywriter / Concepteur Rédacteur 11:04  
04 mars 2006
Les campagnes d'Aides ne font pas dans la dentelle

Enfin une campagne contre le virus du SIDA efficace, percutante et digne de ce nom !


Sans préservatif, c'est avec le SIDA que vous faites l'amour... Protégez-vous...

Source : Cannes Archive Online longlist.
Créas : Erik Vervroegen, Guillaume Chifflot,
Cédric Moutaud.
Agence : TBWA\PARIS (France)

campagne contre le virus du SIDA

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Publié par Fabrice Retailleau Copywriter @ Copywriter / Concepteur Rédacteur 08:00  
 
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